I was a desperate macaron's girl...

Comment passer à coté dans macarons dans la culinosphère? C'est absolument impossible. Il ne se passe pas une semaine, ou plutôt une journée devrais-je dire, sans que je bave littéralement sur les réalisations des uns et des autres.
J'ai donc succombé à la tentation...
J'étais prévenue : c'est beau, c'est bon, mais c'est difficile. Qu'à cela ne tienne, j'ai royalement ignoré tous ces signaux d'alarme et j'ai foncé.

Première tentative : une recette trouvée sur internet de macarons au chocolat : faut dire que je ne pouvais pas faire grand chose d'autre puisque je n'avais pas de colorant. Verdict : ratage total!! Je n'en ai sauvé que quelques uns du désastre. Je n'ai pas de photo de ce carnage puisqu'à l'époque, je n'avais pas ce blog et je n'avais donc pas encore attrapé le virus de photographier tout ce que je mange. Mais en gros : l'appareil était tellement liquide que ces sales bêtes avaient décidé de fusionner à deux ou trois tas de sorte que je n'avais sur ma plaque que des tas informes qui ont refusé de cuire correctement et qui naturellement n'ont pas daigné gonfler d'un quart de millimètre.
Pour être parfaitement honnête, je dois avouer que j'ai récidivé avec la même recette. Mais pour cette première tentative bis j'ai fait moitié chocolat moitié pistache (entre temps gros investissement de ma part dans de la pâte de pistache d'une part et dans des colorants alimentaires du supermarché d'autre part...). Nouvel échec : cette fois-ci j'en ai sauvé un peu plus, mais le résultat visuel était toujours catastrophique.

Ceci m'amène donc à ma deuxième tentative qui remonte au mois d'août déjà. Cette fois-ci j'étais décidée à bien faire alors j'ai utilisé la recette de Mercotte à la meringue italienne. Je suis ses conseils pas à pas : je mixe mes poudres : oui mais j'ai pas de robot si ce n'est un micro-mixeur qui va avec mon copain le mixeur plongeant. Tant pis c'est parti pour un mixage cuillère à soupe par cuillère à soupe : c'est long mais bon... tout se paye!!
Après l'épreuve des poudres c'est parti pour l'épreuve de la meringue italienne : oui depuis la première tentative bis autre investissement : un thermomètre. Sauf que j'ai toujours pas de robot et qu'après avoir monté mes blancs en neige avec le batteur électrique (toujours une composante de mon décidément fabuleux mixeur plongeant) je suis obligée de battre manuellement jusqu'à refroidissement de la meringue (si ma prof de gym savait que les muscles des bras qu'elle tente désespérément de renforcer faire naître chez moi me sont utiles pour préparer des macarons, les mêmes qui me font grossir... enfin bref). 
Je macaronne, je dresse... c'est liquide, tout s'étale : encore du copinage de macaron (oui c'est quand ils décident de s'étaler suffisament pour aller rejoindre le voisin). Je suis au bout du rouleau. Et là j'appelle Dame Mercotte à l'aide. Elle a répondu à mon mail dans l'heure et elle était pleine d'encouragements. Elle avait même joint à sa réponse une photo de ses sublimes macarons. J'ai été tellement envieuse en voyant cette photo que c'était reparti pour un tour : deuxième fournée : c'est reparti pour l'épreuve des poudres et du fouet manuel pendant quinze minutes, mais cette fois-ci ça valait la peine : plus de 50% de macarons sauvés (un exploit pour moi), une collerette sur certain. Bref, j'étais vraiment contente que le miracle Mercotte ait opéré, même si objectivement le résultat était vraiment médiocre.

Puis la semaine dernière, j'avais accumulé quelques blancs d'oeufs qu'il était temps d'utiliser. Je me suis donc dit qu'il était temps d'utiliser le guide Mercottien si justement intitulé par son auteur "desperate macaron's girl". Et je l'ai suivi à la lettre, étape par étape : l'avantage c'est que les épreuves sont morcelées : l'épreuve des poudres d'abord et l'épreuve de la meringue italienne le lendemain... et bien ça passe beaucoup mieux.
Et le résultat alors?
Aucune coque n'a terminé à la poubelle : pour moi,  c'est déjà énorme. Presque pas de copinage de macaron et une collerette à chaque coque. Alors bon, on est très loin de la perfection de Mercotte et des exploits de Lorette. Mais petit à petit je ne perds pas espoir, de ne plus être une desperate macaron's girl!!
Même avec de l'organisation, c'est quand même long. Donc j'ai multiplié les proportions par deux pour faire quatre parfums : framboise, pistache, chocolat et citron. Pour les trois premiers, je suis ma prof jusqu'au bout et je fais des ganaches montées et pour le citron un lemon curd sans beurre.  Un régal... Merci Mercotte pour cette recette et ces conseils!!

Comments

[mercotte]

Bravo bravo en retard pour cause d'absence !!

[shinobi]

ils sont super beaux

[Lilo]

Bravo ! Ils sont trop trop beaux ;)La persévérence paie toujours !

[menus propos]

C'est ce qui s'appelle : être têtue. Et tu as bien fait, ils sont très beaux. Bientôt tu seras dans le Club. Bravo!

[mayacook]

Bravo! J'en suis encore au stade "desperate" mais j'ai commandé un thermomètre et compte bien suivre les fabuleux conseils de Mercotte, en tout cas ton expérience m'encourage!